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Edito de juin 2005
Nos sociétés, comme bon nombre d’entre nous, voient
souvent dans la mondialisation la cause de tous nos malheurs. Pourtant,
celles-ci comme nous-mêmes, nous apitoyons volontiers sur toute
la misère du monde et ne manquons pas d’offrir notre aide
aux plus démunis.
Le tiers-monde, le quart-monde, les pays en voie de développement,
ces pays qui se développent inexorablement, ce dont on ne peut
que se réjouir,
prennent eux aussi leur part de marché, leur part de richesse, un peu
des nôtres. Et, nous partons en guerre, partagés entre l’assaut
et le repli devant ces peuples en marche.
Alors, je fais ce rêve, que demain, ayant trouvé quelque
Martien, quelque extra-terrestre, la planète Terre se reconnaisse
dans un même élan
de solidarité, tous tournés vers ces « nouveaux »,
prêts à combattre ceux que nous ne connaissons pas, avant d’attendre
que réunis ensemble dans notre système solaire, nous devenions à nouveau
solidaires, dans l’attente d’un nouveau combat vers un inconnu
toujours plus lointain.
G.B